Décidément, rien ne va plus pour Apple ces derniers jours. Cette fois, la société doit faire face à la mise en examen de son directeur de la sécurité Thomas Moyer, accusé de corruption auprès du bureau du shérif du comté de Santa Clara en Californie.
Chez Apple, Thomas Moyer est chargé de la sécurité. Pas celle des produits ou des systèmes d’exploitation, celle des employés et de la société. C’est notamment lui qui est responsable d’assurer la protection des dirigeants, et c’est vers lui qu’on se tourne en cas de gestion de crise.
Un juré de la ville de Santa Clara, en Californie, a accusé l’homme d’avoir voulu corrompre le bureau du shérif local. Il aurait promis de fournir 200 iPad, pour une valeur de 70 000 dollars en échange de 4 licences de port d’armes à feu pour des employés de la firme de Cupertino.
Jeff Rosen, procureur du district de la ville de Santa Clara, explique dans un communiqué que l’adjoint au shérif et le capitaine ont forcé Thomas Moyer à promettre de faire don de ces iPad. Toutefois, les appareils n’ont jamais été livrés, les deux policiers ayant été mis au courant d’une enquête avec un mandat de perquisition pour les bureaux du shérif.
Bloomberg rapporte les propos de l’avocat de Thomas Moyer, lequel estime que l’employé d’Apple n’est finalement qu’un dommage collatéral dans un litige entre le procureur du district et le bureau du shérif.
Si Apple a réussi à convaincre et à briller en dévoilant sa première puce, la société semble déchanter depuis quelques semaines.
Nous rapportions hier que la société avait été accusée de lobbying contre un projet de loi visant à responsabiliser les entreprises US quant au travail forcé en Chine. Les impératifs commerciaux de la société contrediraient alors sa position publique sur la protection des droits de l’Homme.
Apple est également la cible de l’activiste Max Schrems, lequel pointe la présence d’un IDFA unique, un identifiant permettant de tracer les activités d’un appareil et d’ordinaire utilisé pour le ciblage publicitaire. Là encore, cela contredit la position publique d’Apple sur la protection de la vie privée.
Bloomberg