Une attaque informatique survenue dans le Maryland, aux Etats-Unis, rend actuellement impossible l’enseignement à distance.
Elle aura causé la fermeture pure et simple d’écoles publiques. Une attaque informatique survenue dans le Maryland mercredi dernier, la veille de Thanksgiving, y entrave depuis plusieurs jours l’enseignement à distance. Les établissements visés, essentiellement à Baltimore, s’efforcent encore ce 30 novembre de remédier à cette cyberattaque par rançongiciel.
Pour rappel, les rançongiciels sont des logiciels malveillants capables de chiffrer les données présentes sur l’ordinateur de la victime, pour mieux lui réclamer le versement d’une rançon si elle désire les récupérer. En l’occurrence, ce sont les systèmes informatiques scolaires de la région qui ont été visés. Ces derniers ont été verrouillés et rendus inutilisables.
En tout, plus de 115.000 élèves du comté de Baltimore sont actuellement concernés. Impossible pour chacun d’entre eux d’accéder aux cours en ligne. L’attaque a non seulement affecté les programmes d’apprentissage à distance mais aussi les systèmes de notation et les boîtes de messagerie utilisées par les élèves. Sur Twitter, les écoles publiques du comté de Baltimore ont indiqué être fermées ces 30 novembre et 1er décembre, en raison de la cyberattaque.
Les bureaux restent ouverts au personnel et le district fournit toujours des repas scolaires gratuits. Les cours pourraient reprendre ces prochains jours, à condition de trouver des solutions temporaires de remplacement, note la BBC. Mais d’après le Baltimore Sun, la restauration complète des systèmes informatiques du district scolaire pourrait prendre des semaines.
Tenus informés par leurs écoles respectives, les élèves ont eu la confirmation que les ordinateurs Chromebook mis à leur disposition étaient sécurisés, tout comme les comptes Google utilisés. Interdiction, en revanche, d’utiliser les appareils Windows fournis et ce « jusqu’à nouvel ordre ».
En mai 2019, la ville de Baltimore avait été prise en otage par des cybercriminels. Près de 10.000 ordinateurs municipaux avaient pour l’occasion été bloqués par un rançongiciel. Le préjudice financier pour la mairie, qui s’était refusée à verser une rançon aux hackers, avait quelques mois plus tard été estimé à près de 18 millions de dollars.
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