Désormais, nous savons tous que le salaire d’Elon Musk ne ressemble pas au nôtre. Et nous ne parlons pas seulement du montant mais aussi de la manière de le recevoir : Elon Musk ne reçoit aucune rémunération mensuelle pour son travail mais est payé en obligations à chaque fois que Tesla atteint certains jalons. Mais ces bonus sont très généreux et ces réalisations se font à pas de géant.

Au cours des 12 derniers mois, la société a progressé de 670% en bourse et a atteint les 608 milliards de dollars de capitalisation boursière. Une partie vient d’une opération en septembre dans laquelle Elon Musk a mis en vente 5 milliards de dollars en actions, 1% de la valeur actuelle de l’entreprise. Aujourd’hui, il veut recommencer.

La nouvelle opération se fera avec les mêmes banques que la première : Goldman Sachs, Wells Fargo, Morgan Stanley, Citigroup, Bank of America, Barclays, BNP Parisbas, Crédit Suisse, Deutsche Bank et SG Americas Securities. Toutes fonctionneront comme des entités de placement des titres et prendront 0,25% de commissions dans les transactions.

Les deux opérations auront rapporté à Tesla 10 milliards de dollars en espèces, mais qu’ont-elles laissé à Elon Musk ?

Avec tout ce chahut, Elon Musk a vu sa fortune augmenter de 100 milliards de dollars cette année. Avec cette ascension, il avait déjà dépassé Bill Gates et se positionnait comme le deuxième homme le plus riche du monde. Mais elle continuera d’augmenter.

S’il parvient à convaincre Tesla de continuer à augmenter ses ventes (ce qui, avec des développements comme la nouvelle loi anti-pétrole du Royaume-Uni, semble probable), Elon Musk recevra 55,8 milliards de dollars supplémentaires de Tesla, le maximum qu’un PDG ait jamais reçu. Avec cet argent, il se retrouverait avec environ 180 milliards de dollars, près des 187 milliards de Jeff Bezos. Les hauts et les bas de la fortune des deux hommes nous diront qui obtiendra la couronne.

GQ