En plus de Microsoft, de grandes compagnies technologiques ont été infectées par le malware, mais cela ne signifie pas obligatoirement qu’elles ont été piratées.
Il y a de grands noms de la tech parmi les 18 000 clients du logiciel Orion de Solarwinds ayant téléchargé et installé la backdoor des hackers russes du groupe APT19. Outre Microsoft, on sait désormais que Intel, Nvidia et Cisco en font partie, ainsi que le cabinet Deloitte, le spécialiste de la connectique et des routeurs Belkin et l’éditeur de logiciels Vmware, affirme un journaliste du Wall Street Journal. Les hôpitaux du département d’État de Californie et la Kent State University compteraient également des ordinateurs infectés dans leur réseau.
Pour le moment, toutes ces sociétés affirment que leurs données n’auraient pas été compromises. Il est possible qu’elles n’aient été que des dommages collatéraux de cette vaste campagne dont l’objectif était visiblement de toucher des agences gouvernementales américaines.
Le président Donald Trump minimise quant à lui l’ampleur de l’affaire, garantissant que tout est sous contrôle. Il a même glissé sur Twitter que ce pourrait être l’œuvre de la Chine et que les élections qu’il vient de perdre auraient pu en être affectées.
L’agence AP rappelle que les pirates recherchaient peut-être des secrets nucléaires, des plans pour des armements avancés, des informations liées au vaccin contre le COVID-19 et des détails sur les principaux leaders gouvernementaux et industriels des Etats-Unis. Contrairement aux allégations de Donald Trump, il va falloir encore de longs mois pour identifier toutes les sociétés infectées et les dégâts que ce piratage a pu produire.
Source : Wall Street Journal, AP
