Ces vingt dernières années, les compagnies de la Silicon Valley ont rivalisé d’ingéniosité pour attirer les ingénieurs talentueux du monde entier et les garder le plus possible sur leur lieu de travail. Cela a commencé avec Google, qui offrait à ses employés des jus de fruit haut de gamme. Et il n’a pas fallu bien longtemps, après la mode du « Pizza Friday », pour voir fleurir les cantines gratuites. On a même vu des chefs abandonner leurs restaurants à succès de Palo Alto ou San Francisco pour tenir les cuisines d’Apple ou d’autres grands groupes de la région. Au fil du temps, ces avantages – ou perks, comme on les appelle ici –, ont franchi de nouveaux paliers. Ainsi, il n’est pas rare de se voir offrir des services de baby-sitting, de blanchisserie, d’entretien de vélo ou de lavage de voiture, tout cela bien sûr aux frais de l’employeur. Toutes les entreprises prennent part à cette course effrénée, à l’exception notable d’Amazon, considéré comme le plus pingre des employeurs de la Valley, avec des cantines payantes médiocres et des garages où il faut payer pour recharger sa voiture électrique !
Il y a quelques semaines, je me suis mis en quête d’une nouvelle aventure professionnelle et je me suis amusé à recenser les propositions les plus alléchantes. J’avais entendu parler des nouvelles tendances dans ce domaine. Très en vogue, les vacances à volonté ou, à cause de la crise sanitaire, la possibilité de travailler à distance dans n’importe quel Etat américain sans aucune obligation de se rendre au bureau. Mais les nouveaux avantages qui m’ont été proposés dépassaient toutes mes attentes et j’ai décidé de partager avec vous le Top-5 de ces perks :
C’est à se demander pourquoi je n’ai accepté aucune de ces offres…
Silicon