Dédiée aux entreprises, cette nouvelle offre est disponible depuis le 2 août. Plus simple à gérer et relativement peu chère, elle devrait faciliter l’adoption de postes de travail virtualisés.
Comme prévu, Microsoft a rendu disponible le 2 août, sa nouvelle offre Windows 365, son nouveau « PC dans le cloud ».
Pour rappel, il s’agit là d’un service de PC virtualisé accessible par un navigateur, quel que soit le terminal utilisé. Microsoft disposait déjà d’un produit similaire, Azure Virtual Desktop, mais la nouvelle offre est censée être plus simple à mettre en place et à gérer.
À l’occasion de ce lancement, Microsoft publie également sa tarification. Pour bénéficier d’une instance de Windows 365, il faut débourser entre 20 et 158 dollars par mois, en fonction de la configuration technique choisie. Pour le prix d’entrée, on a droit à une machine virtuelle avec un CPU virtuel, 2 Go de RAM et 64 Go de stockage. Soit le minimum vital.
A contrario, pour 158 dollars par mois, on peut avoir une machine virtuelle avec 8 CPU virtuels, 32 Go de RAM et 512 de Go de stockage, ce qui est beaucoup plus confortable. Les petites entreprises de moins de 300 salariés devront payer quatre dollars de plus par mois, sauf si elles disposent de machines tournant sous Windows Pro. Une bizarrerie dont le but est visiblement de favoriser la vente de ce type de licences.
Ces tarifs peuvent paraître élevés. En réalité, dans le domaine professionnel, ils sont plutôt compétitifs. Chez Amazon, l’offre de PC virtualisé Workspaces démarre à 29 dollars par mois pour 1 vCPU et 2 Go de RAM. Un particulier, évidemment, ne débourserait jamais une telle somme. À titre de comparaison, Shadow propose des PC de gaming virtualisés sous Windows 10 avec CPU virtuels 4 cœurs/8 threads, 12 Go de RAM et 256 Go de Stockage pour 29,99 euros par mois. Avec Windows 365, il faudrait débourser au moins deux fois plus pour avoir une configuration similaire, et encore il faut faire une croix sur la carte graphique.
Source : Microsoft