Ensemble de neurones formels interconnectés permettant la résolution de problèmes complexes tels que la reconnaissance des formes ou le traitement du langage naturel, grâce à l’ajustement des coefficients de pondération dans une phase d’apprentissage.
Comment fonctionnent les réseaux de neurones ? Un réseau neuronal s’inspire du fonctionnement des neurones biologiques et prend corps dans un ordinateur sous forme d’un algorithme. Le réseau neuronal peut se modifier lui-même en fonction des résultats de ses actions, ce qui permet l’apprentissage et la résolution de problèmes sans algorithme, donc sans programmation classique.
Le réseau neuronal se situe au croisement de l’informatique et de la biologie. Il est calqué sur le paradigme du cerveau humain dont il démultiplie la puissance, sans lui ressembler tout à fait puisqu’il est dépourvu d’émotions.
Le réseau neuronal constitue une véritable révolution scientifique, née des progrès de l’intelligence artificielle. Il s’inspire du cerveau humain et son unité élémentaire est le neurone formel. Ce dernier est fabriqué sur le modèle du neurone biologique :
Le neurone formel est rattaché à ses semblables sous la forme d’un réseau par le biais des synapses. Il forme un ensemble très efficace.
Le réseau neuronal informatique fait partie des métaphores biologiques si nombreuses désormais en cybernétique. Il est au cerveau humain ce que l’aile d’un avion est à celle d’un oiseau. Il ne reproduit pas l’ensemble des fonctions biologiques de l’esprit et ignore notamment les cellules gliales.
Son fonctionnement est calqué sur celui du cerveau humain, bien qu’il soit exempt d’émotions. Le réseau de neurones profonds ou deep neural network imite donc le fonctionnement de nos propres neurones.
Les processeurs de l’ordinateur fonctionnent par tiers :
• le premier tiers reçoit des informations grâce à ses entrées brutes à l’instar des nerfs optiques des êtres humains ;
• le second tiers reçoit les informations traitées par le précédent et le transmet au suivant ;
• le dernier tiers fournit le résultat final.
Contrairement aux programmes ordinaires fabriqués pour réaliser une action donnée, le réseau de neurones se sert d’un algorithme pour apprendre des données nouvelles à partir d’exemples préalablement enregistrés et qu’il analyse rigoureusement. Il s’agit là d’un véritable mode d’apprentissage par l’expérience.
Il est doté de surcroît de capacités de généralisation et de classification qui lui permettent notamment de réaliser des opérations statistiques très élaborées. Il existe trois formes d’apprentissage :
Un réseau neuronal peut accomplir très efficacement tout ce dont la théorie des jeux a élaboré. On peut citer quelques exemples des hautes capacités d’une telle invention :
Le réseau peut élaborer un buying persona en fonction de l’âge des clients, de leurs revenus, du nombre d’enfants à charge, de leur patrimoine, etc. L’appareil apprend ainsi à sélectionner les clients.
Les banques ont déjà appris à s’en servir pour déterminer si elles sont en mesure d’accorder des prêts. L’analyse automatisée des nombreuses informations récoltées permet entre autres d’écourter les délais d’acceptation ou encore de détecter les fraudes. La technologie devient aussi un outil marketing puisque obtenir des prévisions sur les clients est un bon moyen de proposer un service individualisé. En se basant sur la probabilité qu’un client quitte un établissement financier par exemple, la banque peut suggérer des offres commerciales plus adaptées et renforcer sa relation client.
Sans qu’il soit encore besoin de parler de véritables prédictions, le réseau neuronal peut déjà améliorer toutes sortes de prévisions, qu’elles soient météorologiques et maritimes, économiques et financières, démographiques, sociologiques, militaires, etc. Elles sont en mesure de transformer radicalement les sciences humaines.
Le réseau neuronal est capable de détecter des cancers en s’appuyant sur les imageries médicales. Il fait vraisemblablement partie d’une nouvelle révolution industrielle.
Aide au diagnostic, pronostic et suivi du processus de soin… Les réseaux de neurones promettent de grandes possibilités dans ce secteur dans les années à venir. Pour la détection du cancer du sein chez les femmes par exemple, les algorithmes de prédiction donnent l’opportunité de déceler les zones tumorales les plus à risque et d’en définir le stade en se reposant sur une grande base de données.
Les réseaux de neurones permettent également d’étudier un corpus de textes. L’idée ici est de rassembler les mots d’un même texte qui ont un sens commun et de les analyser selon les termes qui les précèdent. Ce type d’algorithmes définit ainsi des caractéristiques communes, extrait les données les plus pertinentes et offre la possibilité de trier l’immensité d’informations à notre disposition. Notre explication est très schématisée mais c’est en quelque sorte sur ce type d’analyse de pertinence que reposent les moteurs de recherche comme Google ou Bing que nous utilisons au quotidien.
Autre application de ces imitations artificielles des neurones : la reconnaissance des objets ou des visages en surpassant les capacités des Hommes. En analysant des visuels récurrents et à un volume considérablement plus important, l’ordinateur apprend à différencier les éléments visuels présents et si besoin à classer ces images. Cette technologie est également utilisée pour retranscrire sur écran des notes manuscrites.
avec Futura