Comme son nom l’indique, l’informatique décisionnelle désigne les méthodes et outils informatiques à l’usage des décideurs d’une organisation, qu’il s’agisse d’une entreprise ou d’une administration. On la traduit par Business Intelligence ou BI ; la Business Intelligence doit contribuer à l’élaboration d’un projet décisionnel, généralement sous forme de Business Plan. Elle s’appuie sur un certain nombre d’outils : les tableaux de bord, les cubes et l’entrepôt de données.
Le tableau de bord est certainement l’un des outils les mieux connus de l’informatique décisionnelle. Il met en lumière des données essentielles comme les indicateurs clés de performance (ICP) ou KPI (key performance indicator), ou encore le chiffre d’affaires. On distingue trois grands types de tableau de bord :
Le cube permet de cerner une activité de l’organisation et une seule : ventilation du chiffre d’affaires, des filiales, des activités, etc. On distingue :
Le Data Warehouse ou entrepôt de données constitue une base de données destinée à stocker des informations.
L’informatique décisionnelle est née de l’expansion des entreprises. Elle doit contribuer à l’élaboration du projet décisionnel. Elle tient compte de l’essor du volume des données et de la construction d’un projet global.
Dans le contexte d’une économie mondialisée, le volume de données s’accroît à un rythme exponentiel. Les administrations et les grandes entreprises les collectent en masse. Ce phénomène se répercute au sein des structures plus légères comme les PME, les TPE, les associations, etc. L’informatique décisionnelle permet de les stocker et de les croiser pour faciliter la prise de décision.
Il existe des formes multiples de projets décisionnels comme le Business Plan que l’on traduit par plan d’affaires ou plan de l’entreprise. Il est d’ailleurs imité par les administrations.
L’informatique décisionnelle doit être en mesure d’assumer une série de fonctions : la collecte des données, les fonctions d’intégration, de distribution, de présentation et d’administration. La tâche peut être particulièrement complexe.
Ce sont généralement des outils d’ETL (extract-transform-load ou extraction-transformation-changement) qui assurent la collecte des données brutes. Elle peut développer une fonction de recodage de ces dernières.
La fonction d’intégration consiste à homogénéiser les données collectées qui sont transformées par :
La fonction de distribution ou de diffusion consiste à séparer les données en autant de contextes institutionnels différents qui rassemblent généralement quelques dizaines de variables ou d’indicateurs et peuvent correspondre chacun à un datamart. Le datamart que l’on traduit par magasin, ou comptoir de données, constitue le sous-ensemble d’un entrepôt de données. La fonction de présentation assure l’accès et le fonctionnement de l’ordinateur afin de permettre l’accès aux données. Elle fait appel à la télécommunication mobile, aux outils bureautiques, aux requêteurs et générateurs, etc. La fonction administration garantit le bon fonctionnement des autres. Elle se charge des mises à jour, des sauvegardes, de la sécurité, etc.
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