Nous sommes constitués pour moitié de liquides (52 % du poids d’une femme et 60 % chez l’homme), qui digèrent, protègent, nourrissent, purifient… !
Ce liquide vital est propulsé par le cœur à la vitesse de 30 cm/s au repos, et jusqu’à 3 m/s pendant un effort violent. Le plasma, la part liquide, constitue la moitié du volume sanguin total. Il fait circuler dans les vaisseaux les globules rouges (transportant l’oxygène dans tout le corps), les globules blancs (sentinelles du système immunitaire) et les plaquettes (assurant la coagulation en cas de blessure). Plus le sang est riche en oxygène, plus il est rouge vif. Mais la transparence imparfaite de la peau filtre certaines longueurs d’onde de la lumière qui la traversent et nous fait voir nos veines bleues.
Les glandes salivaires sécrètent en continu 0,4 ml de salive par minute. Un flux multiplié par 4 lors de la mastication, particulièrement des aliments acides. Pour l’évacuer, nous déglutissons en moyenne deux fois par minute (de jour comme de nuit).
Un adulte urine en moyenne 1 litre par vingt-quatre heures selon la quantité d’eau bue. La vessie peut contenir jusqu’à 700 ml chez les hommes, 600 chez les femmes. Mais dès 300 ml, les muscles de la vessie signalent au système nerveux l’envie d’uriner. Une miction normale vide la vessie en trente secondes, en continu, sans effort ni douleur.
Le cerveau baigne dans ce liquide transparent qui amortit les chocs. Constitué à 99 % d’eau, il est renouvelé toutes les six à huit heures à partir du sang circulant dans les ventricules cérébraux.
La morve est sécrétée toutes les vingt minutes par des glandes de la muqueuse des cavités nasales pour humidifier l’air inspiré et en filtrer les impuretés. Ce fluide est très riche en eau mais contient aussi des sels et des glycoprotéines qui lui donnent sa consistance épaisse et collante, pour mieux piéger les particules. L’essentiel n’est pas évacué par le nez, nous l’avalons.
Le premier à agir est le très acide suc gastrique, sécrété par l’estomac dans des vésicules étanches pour ne pas digérer ses propres cellules. Foie, pancréas et vésicule biliaire libèrent ensuite chacun leur suc pour dissoudre et émulsionner les graisses et les sucres. La paroi de l’intestin grêle produit un mucus qui la protège de l’acidité du bol alimentaire digéré. L’essentiel de l’eau des sucs digestifs est réabsorbée au niveau du gros intestin.
Moins blanc que le lait de vache car moins riche en caséine, sa composition varie en cours de tétée (plus d’eau au début pour désaltérer, plus de lipides à la fin pour amener la satiété), au cours de la journée (lait du soir riche en prolactine pour l’endormissement) et avec l’âge de l’enfant.
Mais en cas d’effort intense ou de forte chaleur, les plus de 2 millions de glandes sudoripares réparties à la surface du corps peuvent transpirer jusqu’à 10 litres en une journée. Ce liquide d’évacuation des toxines est acide et salé.
C’est le volume moyen d’un éjaculat, dont les 100 millions de spermatozoïdes, représentent à peu près 20 %, nageant dans le liquide sécrété par les vésicules séminales et la prostate. D’abord visqueux il se liquéfie pour faciliter la mobilité des gamètes. Plus il est transparent, moins les spermatozoïdes y sont concentrés.
Pour maintenir le film protecteur humide de l’œil, les glandes lacrymales produisent 1,2 microlitre de larmes par minute (98 % d’eau, 1 % de sel, 1 % de protéines).
La glaire cervicale est le mucus sécrété au niveau du col de l’utérus, abondant et liquide le jour de l’ovulation. Acide, il assure l’auto-nettoyage du vagin. Sous l’effet de l’excitation sexuelle, les glandes vestibulaires situées au niveau de la vulve sécrètent un mucus lubrifiant que la littérature poétique et érotique nomme cyprine.
Ce liquide transparent à laiteux est indispensable à la défense de l’organisme, il achemine les cellules immunitaires des organes qui les produisent (rate, thymus, ganglions) vers le reste du corps. Il ne circule pas sous l’effet d’une pompe comme le sang. C’est la contraction des muscles et l’action des valvules, sortes de clapets dans les vaisseaux, qui créent des différences de pression entre les tissus et attirent la lymphe.
C’est le volume maximal observé à la fin du septième mois de grossesse. Il est principalement produit par le fœtus lui-même (urine), mais celui-ci en échange plus de 400 ml par heure avec sa mère, pour assurer le renouvellement et recevoir ainsi sels minéraux et hormones impliquées dans son bon développement.
avec ça m’interesse