Avant de mener de prochains tests d’utilisation, SpaceX vient de lancer son premier lot de satellites Starkink « Direct to Cell » qui pourront se connecter directement aux téléphones portables. En tout, six satellites équipés de cette fonctionnalité ont été lancés ce mercredi 3 janvier avec 15 autres satellites Starlink. À ce jour et pour ces premiers tests, les autorités américaines ont accordé à l’entreprise d’Elon Musk un partenariat avec l’opérateur américain T-Mobile valide pour une durée de 180 jours. D’autres suivront avec des opérateurs de pays comme l’Australie, le Canada et le Japon. Mais pour l’avenir, SpaceX voit grand comme toujours, avec l’envoi à terme de 840 satellites de ce type, capables d’impacter environ 2 000 modèles de smartphones directement en 4G. Selon SpaceX, il s’agirait alors de l’équivalent d’antennes de téléphonie mobile dans l’espace. Pour le moment, l’utilisation des données sera limitée à la gestion des seuls SMS.
L’an prochain, la voix et les données devraient s’ajouter et les accessoires connectés pourraient rejoindre la cohorte des appareils compatibles avec ces satellites. L’idée principale consiste à proposer une connexion mobile partout sur la planète. Une façon de régler la problématique des zones blanches dans laquelle la réception et l’émission ne sont pas possibles avec le réseau classique. Dans tous les cas, selon l’aveu même du patron de SpaceX, et alors qu’on ne sait rien de son prix éventuel, cette solution reste moins compétitive que les réseaux cellulaires terrestres actuels.
La firme n’est pas la seule à vouloir lancer ce type de service. Pour preuve d’un certain engouement en la matière, on trouve d’autres opérateurs comme Lynk qui a lancé sa propre formule pour couvrir l’archipel des Palaos en Micronésie. De même, Amazon avait déjà annoncé un partenariat avec l’opérateur Verizon dès 2021 pour son projet Kuiper. Enfin, AST SpaceMobile ambitionne le même type de connectivité avec des partenaires comme AT&T et Vodafone.
avec futura