Le code PIN, pour « Personal Identification Number », est un numéro d’identification personnel qui permet de sécuriser l’accès à un téléphone, en évitant à n’importe qui de l’ouvrir pour fouiller dans les données personnelles. La série de quatre chiffres est parfois aussi demandée pour sécuriser l’accès à certains réseaux sociaux. Il y a au total près de 10 000 combinaisons possibles, mais les hackers n’ont généralement pas besoin de toutes les tester.
« Les gens continuent d’utiliser les codes PIN qui leur sont automatiquement attribués ou en choisissent un évident et facilement accessible, comme la date de naissance », regrette Jake Moore, expert en cybersécurité, dans les colonnes du DailyMail. Des codes simples d’accès qui en font des cibles faciles en cas de piratage.
Sur 3,4 millions de codes PIN étudiés dans le monde, plusieurs personnes utilisent les mêmes. « 1234 » représente ainsi 11 % des codes analysés. Viennent ensuite « 1111 » (6 % des codes utilisés), « 0000 », « 1212 », « 7777 », « 1004 », « 2000 », « 4444 », « 2222 », « 6969 ». Malgré la limitation de saisie des mots de passe en cas d’erreur, un hacker expérimenté a 20 % de chances d’accéder à un compte en cinq tentatives.
À l’inverse, les codes les moins utilisés selon l’étude sont : « 8557 », « 8438 », « 9539 », « 7063 », « 6827 », « 0859 », « 6793 », « 0738 », « 6835 », « 8093 ».
En plus d’éviter d’utiliser les chiffres de son année de naissance, Jake Moore recommande de ne pas utiliser plusieurs fois un même mot de passe sur plusieurs comptes, y compris sur les réseaux sociaux. Il encourage aussi à recourir aux gestionnaires de mot de passe « lorsque ces informations ne peuvent pas toujours être mémorisées ». Leur autre avantage est d’aider « à générer des codes complètement aléatoires », bien loin des chiffres de la date d’anniversaire.
avec le parisien