La présence de Huawei dans l’automobile est discrète, mais de plus en plus importante. En plus d’avoir intégré son système d’exploitation HarmonyOS dans certaines voitures fin 2021, la marque chinoise mise tout sur les aides à la conduite et la conduite semi-autonome, avec Qiankun. D’après Jin Yuzhi, PDG de l’unité commerciale des solutions automobiles intelligentes de la société, un million de véhicules seraient désormais équipés du système.
Récemment popularisé sur des modèles de la marque de luxe de BYD baptisée Fangchengbao, Qiankun est présent sur une vingtaine de modèles commercialisés en Chine. On y trouve aussi des voitures étrangères vendues en Chine et issues de coentreprises, comme Toyota et Audi. Avec BAIC Seres et Changan, Audi fait d’ailleurs partie des constructeurs qui ont répondu à l’appel pour la sortie de l’ADS 4.0 de Huawei en avril 2025, la dernière version de son système de conduite semi-autonome.
Dans son offre, Huawei possède plusieurs gammes d’équipements. Un système de plus en plus populaire en Chine là où les marques européennes préfèrent proposer un seul niveau d’équipements quand il est question de conduite semi-autonome. Avec Qiankun, Huawei propose, du plus basique au plus poussé : ADS SE, ADS Pro, ADS Max et ADS Ultra. ADS SE prend en charge les fonctions de conduite intelligente de base, ADS Pro ajoute des capacités d’assistance à la navigation sur autoroute et ADS Max ajoute des capacités d’assistance à la navigation en ville.
ADS Ultra, quant à lui, équipe les voitures de la conduite autonome de niveau 3 sur autoroute, où la personne assise derrière le volant n’est plus, en pratique, le conducteur. C’est le premier niveau qui détache le conducteur de ses responsabilités et laisse la voiture se gérer entièrement. Chez BYD, les technologies rassemblées derrière son système de conduite semi-autonome « God’s Eye » ont amené la marque à déverrouiller le niveau 4 pour les manœuvres de stationnement, une première dans l’industrie.
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