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Publié Le 19 août, 2021 10:54 pm

Alors que Microsoft s’active pour le lancement de Windows 11, l’équipe de développement de Debian annonce la sortie de la version 11 de Debian avec comme nom de code Bullseye. Cette version contient plus de 11 294 nouveaux paquets pour un total de 59 551 paquets, avec un nombre significatif de paquets (9 519) marqués comme « obsolètes » et supprimés.

Debian 11 Bullseye propose de nombreuses applications et environnements de bureau. « Bullseye est notre première version à fournir un noyau Linux avec la prise en charge du système de fichiers exFAT et qui l’utilise par défaut pour monter les systèmes de fichiers exFAT. Par conséquent, il n’est plus nécessaire d’utiliser l’implémentation du système de fichiers dans l’espace utilisateur fournie par paquet exfat-fuse. Les outils pour créer et vérifier un système de fichiers exFAT sont fournis par le paquet exfatprogs », à déclaré l’équipe de développement de Debian.

La plupart des imprimantes récentes sont capables d’utiliser l’impression et la numérisation sans pilote sans avoir besoin des pilotes spécifiques du fabriquant. Bullseye introduit un nouveau paquet, ipp-usb, qui utilise le protocole IPP-over-USB indépendant du fabriquant et pris en charge par beaucoup d’imprimantes récentes. Cela permet à un périphérique USB d’être vu comme un périphérique réseau. Le dorsal officiel SANE sans pilote est fourni par sane-escl du paquet libsane1 qui utilise le protocole eSCL.

Dans Bullseye, systemd active par défaut sa fonctionnalité de journal persistant avec un repli implicite sur un stockage volatil. Cela permet aux utilisateurs qui ne dépendent pas d’une fonctionnalité particulière de désinstaller les démons de journalisation traditionnels et de passer à l’utilisation exclusive du journal de systemd. L’équipe Debian Med a pris part à la lutte contre la COVID-19 en empaquetant des paquets pour la recherche sur le virus au niveau de son séquençage et pour combattre la pandémie avec les outils utilisés en épidémiologie. « Ce travail va continuer en mettant l’accent sur les outils d’apprentissage automatique dans ces deux domaines », souligne Debian. « Le travail de l’équipe sur l’assurance qualité et l’intégration continue est essentiel sur le plan de la cohérence et de la reproductibilité des résultats indispensable dans le domaine scientifique », ajoute-t-elle.

Debian Med possède une série d’applications cruciales pour leurs performances qui bénéficient maintenant de SIMD Everywhere. Pour installer les paquets entretenus par l’équipe Debian Med, il suffit d’installer les métapaquets nommés med-* qui sont en version 3.6.x. Le chinois, le japonais, le coréen et d’autres langues bénéficient de la nouvelle méthode de saisie Fcitx 5 qui succède à la méthode Fcitx 4, populaire dans Buster. Cette nouvelle version prend bien mieux en charge les extensions de Wayland (le gestionnaire d’affichage par défaut). Un total de neuf architectures sont gérées : PC 64 bits/Intel EM64T/x86-64 (amd64), PC 32 bits/Intel IA-32 (i386), PowerPC 64 bits Motorola/IBM petit-boutiste (ppc64el), IBM S/390 64 bits (s390x), pour ARM, armel et armhf pour les anciens et nouveaux matériels 32 bits plus arm64 pour l’architecture 64 bits AArch64, et pour MIPS, mipsel (petit-boutiste) pour les matériels 32 bits et mips64el pour le matériel 64 bits petit-boutiste. Voici, ci-dessous, la liste de quelques paquets mis à jour sur Debian 11 Bullseye (plus de 72 % des paquets de la distribution précédente) :

  • Apache 2.4.48 ;
  • Serveur DNS BIND 9.16 ;
  • Calligra 3.2 ;
  • Cryptsetup 2.3 ;
  • Emacs 27.1 ;
  • GIMP 2.10.22 ;
  • Collection de compilateurs GNU 10.2 ;
  • GnuPG 2.2.20 ;
  • Inkscape 1.0.2 ;
  • LibreOffice 7.0 ;
  • Noyaux Linux série 5.10 ;
  • MariaDB 10.5 ;
  • OpenSSH 8.4p1 ;
  • Perl 5.32 ;
  • PHP7.4 ;
  • PostgreSQL 13 ;
  • Python 3, 3.9.1 ;
  • Rustc 1.48 ;
  • Samba 4.13 ;
  • Vim 8.2.

Plus de 59 000 autres paquets prêts à l’emploi, construits à partir de plus de 30 000 paquets source. Avec cette large sélection de paquets, ainsi que sa traditionnelle gestion de nombreuses architectures, Debian, une fois de plus, démontre son but de vouloir être le système d’exploitation universel. Selon l’équipe de développement de Debian, son système d’exploitation est approprié pour bien des cas d’utilisation : des systèmes de bureau aux miniportables, des serveurs de développement aux systèmes pour grappe, ainsi que des serveurs de bases de données aux serveurs web ou de stockage. « En même temps, des efforts supplémentaires d’assurance qualité tels que des tests automatiques d’installation et de mise à niveau pour tous les paquets de l’archive Debian garantissent que Bullseye répond aux fortes attentes de nos utilisateurs lors d’une publication stable de Debian », précise l’équipe de développement.

Debian et la concurrence

Même si, Debian estime que son système d’exploitation est approprié pour bien des cas d’utilisation : des systèmes de bureau aux miniportables, des serveurs de développement aux systèmes pour grappe, ainsi que des serveurs de bases de données aux serveurs web ou de stockage. Toutes les statistiques sont formelles, Windows domine très largement le marché grand public. Le marché des systèmes d’exploitation pour PC est dominé par Microsoft et son fameux système d’exploitation Windows. Cependant, Debian, un des systèmes d’exploitation Linux, reste une alternative de qualité à Windows. Avec Windows 10, le plus polémique des Windows et son navigateur Internet Explorer dépassé, les statistiques de 2020 indiquent que Windows a reculé sur le marché des ordinateurs de bureau et Linux a considérablement gagné des parts de marché avec ses systèmes d’exploitation.

Selon NetMarketShare en mai 2020, la part de marché de Windows est de 86,69 % contre 9.68 % pour macOS. Linux se positionne à la troisième place avec 3,17 %. Bien que ce chiffre puisse paraitre faible, Linux est sur le marché des ordinateurs de bureau. Mieux, il traduit une croissance qui s’accompagne d’un déclin de Windows. Le monde de Linux est aujourd’hui dynamique avec de nombreuses distributions afin de répondre à de multiples besoins. Mais, les passionnés de Linux ont vite fait de célébrer le progrès car s’était sans compter sur la puissance markéting de Microsoft.

Ces douze derniers mois, le navigateur Microsoft Edge a connu une croissance de plus de 1300 %. Avec une stratégie gagnante, Microsoft a su reconquérir ses utilisateurs. Le navigateur Web basé sur le projet Chromium de Google est en train de prendre le dessus sur le marché. De récentes statistiques sur la part de marché des navigateurs Web les plus populaires montrent que Chrome reste le leader incontesté avec une part de marché de plus de 67 %, mais qu’il y a une grande agitation entre les autres navigateurs pour se partager le reste. Sur les 12 derniers mois, le nouveau Edge (basé sur Chromium) a connu une croissance spectaculaire de plus de 1 300 %, atteignant une part de marché de 8,3 %. Il dépasse ainsi Firefox (7,95 %) et s’approche rapidement des 10,11 % détenus par Safari d’Apple.

Microsoft a commencé par déployer la version stable du nouveau Microsoft Edge basé sur le projet Chromium en janvier 2020. L’entreprise avait annoncé qu’il diffuserait lentement le nouveau navigateur à tous les utilisateurs de Windows 10 à travers les mises à jour régulières du système d’exploitation. De cette façon, à moins que les utilisateurs ne créent des valeurs spéciales dans le registre Windows, Edge Chromium remplacerait Microsoft Edge Legacy lors de son installation. Le plan suit bien son court jusqu’à maintenant, et comme le nouveau Edge est basé sur Chromium, l’on s’aperçoit qu’il se popularise très rapidement.

Les statistiques publiées par AdDuplex le mois dernier suggèrent un intérêt grandissant pour la nouvelle version du système d’exploitation Windows de Microsoft. Windows 11 n’a même pas été officiellement publié, mais il est déjà installé sur un nombre surprenant de PC. Le niveau d’intérêt pour la dernière version du système d’exploitation de Microsoft est tel qu’un grand nombre de personnes profitent du programme Windows Insider pour essayer les versions préliminaires avant le lancement. Les derniers chiffres d’utilisation de Windows d’AdDuplex incluent Windows 11, et ils constituent une lecture intéressante.

Les chiffres proviennent d’une enquête auprès d’utilisateurs d’ordinateurs il y a quelques jours à peine, le 26 juillet. Ils montrent que Windows 11 est installé sur plus de systèmes que prévu à ce stade précoce du jeu : près de 1 %. AdDuplex a utilisé les informations d’environ 60 000 PC, collectant les données d’environ 5 000 applications qui utilisent AdDuplex SDK version 2 et supérieure pour générer les statistiques. La société sélectionne les faits saillants suivants du dernier lot de chiffres : « Plus de 26 % des PC exécutent la mise à jour 21H1 de Windows et 0,9 % sont déjà sous Windows 11 ».

Installation de Debian

Si l’utilisateur veut simplement essayer Debian 11 Bullseye sans l’installer, vous pouvez utiliser une des images autonomes « live » qui chargent et exécutent le système d’exploitation complet, dans un mode en lecture seule, dans la mémoire de votre ordinateur. Ces images autonomes sont fournies pour les architectures amd64 et i386 et sont disponibles pour des installations à l’aide de DVD, clés USB ou d’amorçage par le réseau. Les utilisateurs peuvent choisir entre plusieurs environnements de bureau : GNOME, KDE Plasma, LXDE, LXQt, MATE et Xfce. Debian Bullseye autonome fournit une image autonome standard, ainsi, il est possible d’essayer un système Debian de base sans interface utilisateur graphique.

Si Debian 11 Bullseye est installé directement sur le disque dur de l’ordinateur, vous pouvez choisir parmi les nombreux supports d’installation tels que les disques Blu-ray, CD et DVD et les clefs USB, ainsi que par une connexion réseau. Plusieurs environnements de bureau Cinnamon, GNOME, KDE Plasma Desktop et Applications, LXDE, LXQt, MATE et Xfce — peuvent être installés grâce à ces images. De plus, des disques multi-architectures sont disponibles et permettent l’installation à partir d’un choix entre plusieurs architectures à partir d’un seul disque. Vous pouvez aussi toujours créer un média d’installation amorçable sur clef USB (voir le manuel d’installation pour plus de détails). Au sein de l’installateur Debian, beaucoup de développement a été réalisé aboutissant à une amélioration de la prise en charge du matériel et à d’autres nouvelles fonctionnalités.

Dans certains cas, une installation réussie peut encore présenter des problèmes d’affichage lors du redémarrage dans le système installé ; pour ces cas, il y a quelques solutions qui pourraient aider à se connecter quand même. Il existe aussi une procédure basée sur isenkram qui permet aux utilisateurs de détecter et de corriger l’absence de microcode dans leur système de façon automatique. Bien sûr, il faut peser le pour et le contre de l’utilisation de cet outil dans la mesure où il est probable qu’il nécessitera l’installation de paquets non libres.

En complément à cela, les images d’installation non libres qui incluent les paquets de microcode ont été améliorées pour qu’elles puissent anticiper le besoin de microcode sur la machine installée (par exemple, pour les cartes graphiques AMD ou Nvidia ou pour les dernières générations de matériel audio d’Intel). Pour les utilisateurs de nuage, Debian propose la prise en charge directe de beaucoup des plateformes de nuage bien connues. Les images officielles de Debian sont faciles à sélectionner sur chaque offre d’image. Debian publie également des images OpenStack toutes prêtes pour les architectures amd64 et arm64, prêtes à être téléchargées et utilisées dans des configurations de nuage locales. Debian peut maintenant être installée en 76 langues, dont la plupart sont disponibles avec des interfaces utilisateur en mode texte et graphique.

Source : Debian




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