Varda Space Industries, une start-up américaine a prévu de déployer une usine en orbite autour de la Terre. L’objectif affiché : bénéficier des conditions de fabrication en micropesanteur. C’est la société SpaceX qui sera chargée d’envoyer le premier élément de l’usine début 2023.
Une start-up américaine a le projet de lancer une usine dans l’espace. Varda Space Industries compte en effet déployer et utiliser une usine en orbite autour de la Terre, rapporte Numerama, ce mardi 12 octobre. L’objectif est de bénéficier des conditions de fabrication en micropesanteur. Pour atteindre son objectif à l’horizon 2023, la start-up va utiliser une fusée Falcon 9 de SpaceX.
Après le décollage et la mise en orbite de l’usine, celle-ci va y rester suffisamment de temps pour que la micropesanteur se développe. Trois mois après, une capsule de rentrée atmosphérique reviendra sur Terre avec le matériel fabriqué en orbite, précise SpaceNews. La quantité de matériel qui reviendrait sur Terre oscillerait entre 40 et 60 kg.
Que va donc fabriquer cette usine envoyée dans l’espace ? Selon Techcrunch, il serait question de nouveaux matériaux, comme des organes bio-imprimés ou des semi-conducteurs spécialisés. D’ici 2023, la start-up américaine estime que le marché pour ce type de matériaux aura justifié cet investissement. Toutefois, une difficulté est à prendre en compte. Le fonctionnement d’une usine dans l’espace est directement lié à ses instruments, qui ne doivent pas connaître le moindre dérèglement et être totalement opérationnels une fois en place.Des dérèglements qui pourraient par exemple avoir lieu lors du décollage. SpaceX se chargera ainsi du premier lancement. Si tout se passe comme prévu, les deux lancements suivants seront conduits par une société rivale de la firme d’Elon Musk, Rocket Lab. Ils permettront notamment de finaliser l’assemblage de l’usine. Par ailleurs, le vol qui est prévu au premier trimestre 2023 est mutualisé. SpaceX va embarquer le matériel de plusieurs clients et a promis de réduire le coût de lancement à un million de dollars par client.
avec Ouest France