S’il est déjà difficile de différencier une carte mini ou micro SIM, sans oublier l’eSIM virtuelle qui fait une timide arrivée. Bientôt, nous retrouverons également l’iSIM dans les nouveaux smartphones.
Derrière, l’iSIM, il y a de grands groupes de télécommunications, mais aussi des entreprises internationales telles que Vodafone, Qualcomm et Thales. Ce nouveau format répond au cahier des charges de la GSMA, l’association chargée de mettre en place et de promouvoir la téléphonie mobile dans le monde.
L’iSIM (Integrated SIM) est une carte SIM intégrée, un nouveau facteur de forme eSIM – construit comme une zone de confiance (ou TRE, c’est-à-dire Tamper Resistant Element) – dans le SSoC, (c’est-à-dire System on Chip).
L’eSIM a fait une timide percée en France. Premièrement, même si le format est supporté par Apple, Google ou encore Samsung, le support des opérateurs mobiles dépend d’énormément de paramètres. Ce qui signifie que ce n’est pas parce que vous avez un smartphone compatible eSIM que vous pourrez avoir une eSIM sur votre forfait mobile. Malgré tout, on estime que l’eSIM va continuer à se développer. Néanmoins, l’iSIM va plus loin en terme d’intégration.
Etant intégré directement dans la puce de l’appareil connecté, le SoC (Snapdragon, Exynos, etc.), l’iSIM va donc pouvoir exploiter également les capacités avancées du CPU ou du NPU, comme sa capacité de calcul, sa vitesse, sa consommation d’énergie… cela permet une meilleure compatibilité, une consommation d’énergie en baisse, mais surtout une sécurité matérielle renforcée. Autre avantage : cela va libérer de l’espace sur la carte mère pour de nouvelles fonctionnalités et une conception d’appareil plus compacte. © Fournis par Frandroid
Source : Thales
De plus, l’iSIM a l’opportunité d’être soutenu beaucoup plus largement, car ce format est standardisé et reconnu par les organismes industriels (GSMA, 3GPP, Trusted Connectivity Alliance , ETSI, Eurosmart…). Notez également que l’iSIM est soumise aux mêmes tests d’interopérabilité que l’eSIM, cela va accélérer sa prise en charge. Plus précisément, l’iSIM est validé avec l’infrastructure eSIM des opérateurs de réseaux mobiles (profils, plateformes de gestion eSIM). L’idée pour nous, c’est de pouvoir changer d’opérateur sans avoir à attendre la réception d’une SIM physique.
Des tests ont déjà été effectués sur un Samsung Galaxy Z Flip 3 5G. La particularité de cet appareil est que son processeur Qualcomm Snapdragon 888 5G intègre un SPU (Secure Processing Unit) qui rend possible le passage à l’iSIM. Ce SPU intègre le système d’exploitation Thales iSIM, une des entreprises en charge du développement de ce nouveau format. 8 /10 © Fournis par Frandroid Samsung Galaxy Z Flip 3
À ce jour, nous ne savons toujours pas quand nous verrons les premiers appareils compatibles iSIM. Mais vu les avantages qu’il offre et la facilité de son implémentation dans l’infrastructure dont disposent déjà les opérateurs mobiles, il n’est pas exclu que nous entendions parler d’iSIM très rapidement.
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