A la fois informaticien et biologiste, le bio-informaticien doit savoir jongler entre le clavier et l’éprouvette. Chargé de trouver des solutions informatiques à des expériences scientifiques, le bio-informaticien met vraiment l’informatique au service de problématiques biologiques.
Le bio-informaticien est un scientifique doté d’une double compétence en informatique et en biologie. Son métier consiste à créer des logiciels informatiques permettant aux chercheurs d’exploiter les données de leurs différentes expériences.
Travaillant dans un laboratoire de recherches biologiques, le bio-informaticien doit également connaître les sciences du vivant afin de pouvoir répondre aux demandes des chercheurs et comprendre leurs besoins en matière de gestion et d’intégration des données ainsi qu’en matière de traitement et d’exploitation des résultats.
Métier récent mais très recherché, le bio-informaticien peut exercer dans de nombreux domaines et secteurs d’activités comme l’agriculture, l’industrie, la santé…
Le bio-informaticien, de par sa double-compétence, possède de multiples savoir-faire et savoir-être :
Le bio-informaticien travaille majoritairement dans un laboratoire mais peut également exercer son activité au sein d’industrie agroalimentaires ou pharmaceutiques, en milieu naturel au sein d’élevages, au sein d’hôpitaux… Il doit être à l’aise aussi bien avec l’informatique qu’avec la biologie et aimer le travail en équipe.
Plusieurs formations mènent au métier de bio-informaticien. Voici quelques exemples de diplômes :
Un bio-informaticien débutant peut prétendre à une rémunération comprise entre 1600 et 2500 euros bruts par mois, selon s’il exerce dans le public ou dans le privé.
Après plusieurs années d’expérience, un bio-informaticien peut évoluer vers un poste de directeur de laboratoire de recherche.
Lee métier expliqué à ma mère
Maman, je suis à la fois informaticien et biologiste. Je crée des logiciels ou des bases de données capables d’analyser et de traiter les résultats des expériences menées par les chercheurs avec lesquels je travaille. Je dois donc maîtriser aussi bien le langage informatique que le langage scientifique. Je suis à la fois chercheur, ingénieur et même professeur lorsque je dois vulgariser certaines informations.
A tous ceux qui disent quand il y a du « gène », y’a pas de plaisir, moi je leur réponds que c’est tout le contraire !
avec futura