L’Algérie a lancé 6 plateformes numériques destinées à améliorer les compétences des étudiants et enseignants, ainsi qu’à numériser les services universitaires. Dans le même sillage, 11 plateformes viennent d’être lancées.
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari (photo, à droite), a procédé le samedi 24 juin à Alger au lancement de onze nouvelles plateformes numériques dédiées à l’enseignement, à la recherche et aux œuvres universitaires portant ainsi à 46 le nombre total des plateformes numériques du secteur.
« Le plan principal du secteur, reposant sur 12 enjeux et 7 programmes stratégiques, connaît un progrès considérable, avec un taux de réalisation de plus de 80% », a indiqué, Kamel Baddari ajoutant que les plateformes créées continueront à être développées selon les besoins.
Avant ces nouvelles plateformes, le ministre avait en début mai lancé six plateformes respectivement pour le guichet unique électronique, la documentation, la certification des documents de scolarité de tous les diplômés, la publication des recherches scientifique dans le domaine médical, la gestion des incubateurs universitaires et le quitus.
Rappelons que ces plateformes sont lancées dans le cadre de la mise en œuvre du plan numérique principal du secteur de la recherche scientifique au titre du programme 42+4 plateformes électroniques. Il prévoit le lancement de 42 plateformes en lien avec le volet pédagogique et recherche, et 4 autres relatives à la gestion des œuvres universitaires à l’instar du transport, l’hébergement et la restauration. Le programme s’étale de novembre 2022 jusqu’à décembre 2024.
A en croire Kamel Baddari, les bacheliers de cette année seront les premiers à utiliser l’une des plateformes pour régler leurs frais d’inscriptions à l’université. La plateforme permettra ainsi de numériser tout le processus d’inscription et de mettre fin à l’utilisation du papier.
Samira Njoya