« Il est devenu clair que c’était dans le meilleur intérêt de Harvard que je démissionne », a écrit Claudine Gay, souhaitant que l’attention soit recentrée « sur l’institution et pas sur un individu ». Elle entre dans l’histoire en assurant la présidence la plus courte de l’histoire de l’université.
La désormais ancienne présidente de Harvard a démissionné sur fond de critiques sur ses propos jugés ambigus sur des questions liées à l’antisémitisme sur le campus et d’accusations de plagiat, selon le journal de l’université. Claudine Gay était visée par des accusations de plagiat liées à ses travaux universitaires, alimentées par un site conservateur, et par des critiques liées à ses réponses, lors d’une audition parlementaire sur la lutte contre l’antisémitisme sur les campus, à l’élue républicaine Elise Stefanik, qui a assimilé les appels de certains étudiants à l’« Intifada » à une incitation à « un génocide contre les juifs en Israël et dans le monde ».
Depuis le début de la guerre à Gaza, les étudiants sont profondément divisés et l’université est constamment appelée à clarifier sa position sur le conflit entre le Hamas et l’Etat hébreu.