Plus de trois milliards de logins et de mots de passe, liés à des comptes Gmail, Hotmail, Netflix et LinkedIn, ont été divulgués. Beaucoup d’internautes doivent changer leur mot de passe et prendre de nouvelles habitudes.
L’adresse mail est la porte d’entrée de nombreux sites fréquentés régulièrement. Savoir que sa boîte email a été piratée n’est pas une bonne nouvelle. Des solutions existent pour éviter que cela ne se reproduise.
Que s’est-il passé ?
Une base de données regroupant 3,2 milliards d’identifiants et de mots de passe volés a été mise en ligne la semaine dernière. Elle est le fruit d’une compilation de fuites précédentes qui touchaient 15,2 milliards de comptes piratés et plus de 2,5 milliards d’e-mails uniques, selon le site Cybernews.
Comment savoir si vous êtes concerné ?
Le site Cybernews propose de le vérifier en tapant votre adresse e-mail dans un outil de recherche. La réponse est en anglais mais vous comprendrez vite si vous êtes concerné.
Que faire ?
Changer son mot de passe. Puis sur les sites plus sensibles comme votre banque en ligne ou votre messagerie, il faut activer l’authentification à deux facteurs. C’est-à-dire un code qu’on reçoit sur son téléphone en plus du mot de passe classique , décrypte Gérôme Billois, expert en cybersécurité pour le cabinet Wavestone.
Comment gérer mes mots de passe ?
En utilisant un coffre-fort de mot de passe. Il va les stocker et les remplir automatiquement quand on va aller sur le site. Autre astuce pour des sites sans importance mais qui nécessite de créer un compte : On peut très bien mettre n’importe quel mot de passe à chaque fois, et utiliser la procédure de perte du mot de passe. Elle permet en moins d’une minute souvent de retrouver l’accès au site.
Est-ce possible d’attaquer les plateformes ?
Difficilement. Bien souvent ce ne sont pas directement les plateformes qui ont perdu le mot de passe mais d’autres sites multiples sur lesquelles les gens avaient créé des comptes avec leur adresse Gmail ou Hotmail et souvent le même mot de passe, partout , explique l’expert en cybersécurité.
Avec Ouest France