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Publié Le 29 août, 2022 1:12 pm
Sheryl Sandberg et Mark Zuckerberg devaient répondre aux questions du tribunal de San Francisco pendant plusieurs heures au mois de septembre. AFP/Kevin Dietsch

Cambridge Analytica ou comment une entreprise de conseil britannique avait utilisé les données de 87 millions d’utilisateurs de Facebook pour influencer leurs votes, aux États-Unis avant et pendant la campagne présidentielle qui a mené Donald Trump à la Maison Blanche, ou encore au Royaume-Uni lors du Brexit.

Dans la foulée de la révélation de cette affaire, en 2018, des avocats américains et britanniques avaient lancé une « class action », un procès en nom collectif, réclamant des dommages et intérêts à Facebook pour avoir donné accès aux informations privées des utilisateurs.

Les données collectées auraient été utilisées pour élaborer un logiciel utilisé pour orienter le vote des électeurs américains en faveur de Donald Trump. Alors que Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook devenu Meta, et sa directrice générale Sheryl Sandberg, qui a annoncé sa démission en juin après 14 ans dans l’entreprise, devaient témoigner devant la justice en septembre, la firme de Menlo Park, Californie, pense avoir conclu un accord préliminaire avec les plaignants. Meta a passé un autre accord de règlement amiable, pour 37,5 millions de dollars Selon un document judiciaire déposé vendredi auprès d’un tribunal de San Francisco, Facebook a demandé la suspension des procédures pour deux mois, le temps de finaliser un « accord de principe » avec les parties adverses et de les présenter au tribunal. Ni le montant ni les termes de cet accord ne sont indiqués et Meta se refuse à tout commentaire.

Le procès, vieux de quatre ans, allègue que Facebook a violé les lois sur la protection de la vie privée des consommateurs en partageant les données personnelles des utilisateurs avec des tiers tels que le cabinet de conseil politique, aujourd’hui disparu. Le réseau social a défendu que ses pratiques en matière de confidentialité étaient conformes à ses déclarations et « n’appuient aucune réclamation juridique » puisque les utilisateurs, en venant sur Facebook, donnaient leur consentement. Depuis l’éclatement du scandale Cambridge Analytica, Facebook a supprimé l’accès à ses données à des milliers d’applications, soupçonnées d’en abuser, restreint la quantité d’informations accessibles aux développeurs en général et facilité, pour les utilisateurs, le calibrage des restrictions en matière de partage des données personnelles. En juillet 2019, les autorités fédérales ont imposé à Facebook une amende de 5 milliards de dollars pour avoir « trompé » ses utilisateurs et lui ont imposé un contrôle indépendant de sa gestion des données personnelles. Lundi dernier, dans une autre affaire, Meta a conclu un accord de 37,5 millions de dollars dans le cadre d’une action collective en justice accusant la société mère de Facebook de violer la vie privée des utilisateurs en suivant leurs mouvements sur leurs smartphones sans autorisation. Le règlement préliminaire doit encore être approuvé par un juge, il solde les allégations selon lesquelles Facebook a violé la loi californienne et sa propre politique de confidentialité en recueillant des données auprès d’utilisateurs qui ont pourtant désactivé les services de localisation sur leurs appareils mobiles. Les plaignants accusaient Facebook de passer par la localisation de leur adresse IP pour envoyer des publicités ciblées. Après l’accord, Meta a nié que le règlement financier soit une manière de reconnaître avoir commis des violations. En juin 2018, Mark Zuckerberg avait déclaré au Congrès américain que sa société utilisait des données de localisation « pour aider les annonceurs à atteindre des personnes dans des zones particulières. »

le parisien




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